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Jonage : le lac des Allivoz & canal
Le parc naturel de Miribel-Jonage compte parmi les plus grands parcs périurbains d’Europe. En 1993, les gestionnaires du parc ont signé une charte pour l’aménagement de ce vaste ensemble. Toutefois, l’extraction importante de granulat nécessite d’importants travaux pour le rélèvement des nappes phréatiques et la sécurisation du site (chute d’arbres).
Le lycée agricole de Cibeins : une ferme-modèle
En 1918, Edouard Herriot, Maire de Lyon, décide de créer une école d’agriculture dans les Dombes du Val de Saône. La municipalité fait alors l’acquisition du domaine de Cibeins à Misérieux qui comportait un château (1707), des dépendances et des terres sur plus de 185 ha.
La ville de Lyon a appliqué les concepts du monde urbain et industriel au monde rural, en suivant les plans de Charles Meysson, architecte de la ville. Cette réalisation renvoie à l’œuvre architecturale de Tony Garnier : ainsi se retrouvent à Cibeins les mêmes principes qu’il a défendus, dès 1901, dans sa Cité industrielle : la sobriété, l’association entre architecture et nature, l’hygiénisme et la séparation entre les différents modules de production et de transformation.
De nombreux bâtiments composent le domaine. Le lycée agricole Edouard Herriot, sous tutelle du Ministère chargé de l’agriculture depuis 1963, pérennise par ses missions l’activité initiale du site. La plupart de ces bâtiments encore en activité servent d’exploitation pour le lycée, pour les productions agricoles, la formation et l’expérimentation.
Saint Cyr : les Monts d’Or, un espace protégé
Les 6500 ha des Monts d’Or offrent une richesse géographique naturelle et patrimoniale (vestige d’aqueducs, lavoirs, murs en pierre sèche, cabornes). En 1995, le syndicat mixte des Monts d’Or a été créé afin de préserver et mettre en valeur ce projet nature et d’aider au maintien de l’activité agricole. Le Sentier des Rapaces, situé sur le Mont Cindre, se prolonge jusqu’au chemin de l’eau. Bien que balisé, le terrain pentu et boisé peut s’avéré fortement raviné après temps humide et n’est donc pas très sécurisé (euphémisme). Il offre cependant des points de vue intéressant sur les falaises ocres de Couzon au Mont d’Or, le Val de Saône, le plateau des Dombes ou encore les coteaux des Monts du Lyonnais.
Chassieu : Le sentier du Tournesol
L’est de la Communauté urbaine est constituée de zones non bâties ou faiblement bâties, avec une juxtaposition de zonage monofonctionnel, laissant une large place à l’automobile. La succession d’espaces verts agricoles forme un V-Vert. Le Grand Lyon et le Département ont fait le choix de protéger les activités agricoles céréalières (colza, maïs, tournesol, blés) de la pression foncière en inscrivant ce site comme espace naturel sensible pour le premier et à l’inventaire des sites d’intérêt écologique pour le second. Les institutions disent souhaiter conserver cette activité agricole et ont développé un projet nature des collines de l’est sur « le sentier du Tournesol ». Toutefois, dans le SCOT, ce secteur est considéré comme une grande réserve de foncier pour l’accueil de grands équipements, le développement économique et l’expansion de l’habitat individuel ou collectif.
Vernaison : l’île de la table ronde
Le sentier de l’homme et du fleuve sur l’île de la Table ronde : Contrastant fortement avec la vallée de la chimie, les îles et lônes du Rhône Aval forment à l’entrée sud de l’agglomération, un site naturel de 400 hectares. Les maisons sont de pisé et de galets, tirés du fleuve. Depuis la construction du barrage de Pierre-Bénite, ce site a subi une réduction du débit de son cours d’eau, l’enfoncement de la nappe d’eau souterraine, une diminution de la qualité des eaux. Un programme de réhabilitation des lônes et de mise en valeur fluvial a été lancé en 1995 sous l’égide du SMIRIL. Le site a surtout servi de décharges sauvages plus ou moins enfouies – et dont peut voir des résurgences -, de la part des camioneurs faisant une halte à l’ancienne auberge.