Il nous faut élaborer une véritable politique en faveur de la petite enfance, située au cœur d’une politique familiale adaptée aux préoccupations de nos contemporains. Cette politique repose fondamentalement sur le principe d’égalité femmes-hommes. Elle suppose aussi une meilleure conciliation des temps de la vie. Si la famille est le premier lieu de socialisation, elle doit aussi pouvoir donner la sécurité nécessaire à l’accomplissement de ses propres choix, comme celui de mener de front une vie familiale, sociale et professionnelle. Or l’accès à cette autonomie implique que l’Etat (ou un autre échelon local) investisse dans des structures collectives d’accueil des jeunes enfants, qu’elles soient municipales ou parentales.