Biennale d’architecture de Venise
La métropole du plein et du vide est le parti architectural retenu par le Pavillon français à la biennale de Venise.
Le paradoxe de cette biennale est la contradiction majeure entre son thème principal « peeple meet in architecture » et « cet éloge du vide » du Pavillon français.
A l’aune du Grenelle de l’environnement, les urbanistes sont plutôt enclins à considérer les espaces naturels, agricoles et forestiers comme des espaces « pleins », et non plus comme des espaces « vides » constituant plus ou moins implicitement des réserves pour l’urbanisation.
Pourtant, l’architecte urbaniste Dominique Perrault se targua d’un l’éloge à la nature qualifiée d’espace vide : « Les métropoles sont des territoires vastes et complexes, mais elles sont riches d’un matériau, le vide. Friches industrielles à transformer, zones agricoles, forêts, jardins à protéger, aménagement des fleuves, ces espaces libres sont notre futur.”
Selon moi, le vide est le non signifiant, un lieu sans perspective, un trop plein impersonnel, une surabondance événementielle et spatiale, un espace que les hommes n’habitent pas et donc ne se rencontrent pas, tels des rocades autoroutières ou bien des immeubles de grande hauteur construits sur dalle.
Rien à voir avec la nature où la vie est omniprésente.
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